OZITRIP

OZITRIP

J17. Entre les gouttes

Afin de tester notre nouvelle maison roulante, nous avons donc pris la direction des Blues Mountains pour un week end into the wild. Le temps pour nous de parcourir les 89 km qui nous séparaient de Sydney en … 6h !! Comptez 3bonnes heures pour se sortir de Sydney avec notre sens de l’orientation très pointu et 3 autres bonnes heures pour s’extraire des embouteillages monstrueux du vendredi après midi. Le tout pour se retrouver exténué à 20h perdus dans une banlieue résidentielle des Blues Mountains. Le reste du week end a consisté à contempler les paysages fabuleux de ces montagnes découpées en canyons tous plus beaux les uns que les autres. Seul ombre au tableau, les températures nocturnes glaciales.

Le van semblant s’être adapté à sa nouvelle vie, nous avons pris la direction de la Pacific High Way (plein nord) laissant dernière nous le ciel bleu et le soleil de Sydney.


Le voyage peut commencer.


Et comme tout voyage, nous commençons par une série de première : premier nuage, premières pluies, premiers orages, premier kangourou (mort), premier koala (mort également), premières piqures de moustiques, premier millier de kilomètre, premier réveil à 6h par les rangers (car pas à l’endroit où il faut) mais aussi premières plages de sable fin désertes, premières baignades dans l’océan Pacifique, premiers dauphins, premiers barbecues…

Nous avons commencé à prendre bien malgré nous le rythme australien : dans les villes et villages côtier, l’activité semble s’arrêter dès le coucher de soleil, c'est-à-dire vers 17h. En revanche, le premier réflexe de l’australien consiste à aller scruter la mer dès le réveil. Donc tout le monde s’active dès les premiers rayons de soleil.

Après une semaine de route le long du littoral durant laquelle nous avons traversé des dizaines de kilomètres de champs de canne à sucre et de bovins, nous avons enfin atteint Bayron Bay, la sois disante Terre Promise.

Terre promise pour le style de vie new age, hyppie et surf attitude mais aussi terre promise pour les nombreux investisseurs. On trouve aussi bien à Byron Bay des descendants des seventies que des business men qui enflamment le marché de l’immobilier local…

Malheureusement, le temps semble s’acharner sur nous et c’est avec regrets que nous quittons cette sympathique ville sous des trombes d’eau, direction la Gold Cost.

 



24/05/2010
3 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour